2022-01-14

2007

À nous, le monde !

Les Québécoises et les Québécois qui font rayonner le Québec sur la scène internationale font notre fierté ! De la culture au monde des affaires, en passant par le sport, la diplomatie, les œuvres humanitaires et la science, les exemples de succès sans frontière abondent dans tous les domaines. Jamais ils n’ont été aussi nombreux, éclatants et inspirants pour le Québec entier.

L’occasion est également parfaite pour souligner le 40eanniversaire de la tenue de l’Expo 67, cette exposition universelle qui a amené le Québec à s’ouvrir sur le monde. Point culminant d’une décennie marquée par le changement, ce grand rendez-vous populaire a attiré près de 50 millions de visiteurs, faisant de Terre des hommes « la capitale du monde » 185 jours durant. Devenu un moment clef dans la définition de l’identité québécoise moderne, l’événement est étroitement associé à la venue du président français, le général de Gaulle, qui en déclarant « Vive le Québec libre ! » venait de faire connaître au monde entier notre existence.

Québécoises et Québécois, saluons ensemble les triomphes de nos artistes, explorateurs, gens d’affaires, diplomates, inventeurs et sportifs – pour ne nommer que ceux-là – d’un bout à l’autre de la planète !

L’affiche

L’affiche de la Fête nationale du Québec 2007 illustre le bagage que le Québec a acquis sur la scène internationale au fil des ans. La thématique « À nous, le monde! » souligne notre fierté face aux succès internationaux québécois. La valise et ses étiquettes symbolisent plusieurs exploits accomplis un peu partout autour du monde, par des gens d’ici, dans divers domaines. Le style graphique rétro vient rappeler que nous célébrons cette année les 40 ans de l’Expo 67, événement universel qui a contribué de façon significative à l’ouverture du Québec.

Illustration et conception graphique : Crocus design

Lancement national

Le porte-parole

Luc Picard

En remportant récemment le Prix du public avec L’Audition au Festival international du premier film d’Annonay, en France, Luc Picard faisait une belle percée sur la scène internationale… Voilà qui explique en partie le choix de ce comédien à titre de porte-parole de la Fête nationale du Québec, l’année même où celle-ci salue les succès que remportent les Québécoises et Québécois aux quatre coins du monde !

Dès sa sortie du Conservatoire d’art dramatique de Montréal en 1988, Luc Picard se taille une place importante dans le milieu artistique québécois. Aussitôt sa formation terminée, il campera plusieurs rôles principaux dans plus d’une vingtaine de pièces de théâtre. On le verra aussi au petit écran où il débutera en 1992 dans les populaires séries Blanche, Scoop et Shehaweh. Luc Picard se fait remarquer par le grand public pour son rôle de François Pelletier dans Omerta, rôle pour lequel il remporte plusieurs prix pour la meilleure interprétation masculine. On le verra ensuite dans l’Ombre de l’épervier, Chartrand et Simone et dernièrement dans Vice Caché et Bob Gratton. Tout au long de sa carrière, il reçoit des nominations et des prix d’interprétation pour la majorité des rôles qu’il tient. Sa carrière cinématographique est tout aussi impressionnante. Il s’est particulièrement démarqué pour son incarnation du Chevalier de Lorimier dans 15 février 1839, ainsi que pour la qualité de son jeu dans Octobre de Pierre Falardeau, 20 h 17 rue Darling de Bernard Hémond, Le Collectionneur de Jean Beaudin et plus récemment pour son personnage de Valcourt dans Un Dimanche à Kigali. En 2004, ce talentueux comédien se découvre également une passion pour l’écriture et la réalisation. On le voit incarner le rôle de Louis dans son film L’Audition, film qui lui a d’ailleurs valu plusieurs prix au Festival international de films de Montréal et de multiples invitations à de prestigieux festivals de films autour du monde tels ceux de Marakech, Annoney, St-Jean-de-Luz, Munich, Taipei, République Dominicaine, Denver et New York.

Discours patriotique

Bonsoir Québec !
Salut gens des plaines !
D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé le jour de la Fête nationale
C’était le début de l’été, c’était la fin de l’école, c’était la Saint-Jean Baptiste
C’était le jour où mon grand-père sortait son drapeau du Québec et le faisait flotter au-dessus du balcon frais peint
Mais dans ma tête de ti-gars, c’était surtout le jour où les grandes personnes se parlaient entre elles, où le voisin, qu’on n’avait pas revu depuis le début de l’hiver piquait une jasette avec mon père sur le bord de la clôture.

C’était un jour de fête, c’était un jour fraternel
Parce que malgré toutes nos chicanes, dieu sait qu’on en a
Et malgré tout ce qui nous divise, malgré le fait qu’on puisse venir de pays différents et de cultures différentes
Et malgré qu’il y en a qui soient trop pauvres et malgré qui en a qui soient trop riches
Et malgré toutes les injustices, la misère noire, et nos insuffisances
Qu’on soit de gauche ou de droite, qu’on soit de Québec ou de Montréal ou de Val d’Or ou de Paspébiac ou de Gatineau, nous sommes tous de nationalité québécoise !

Y a des moments où on est  divisé
Y a des moments où on sait plus trop, on sait plus à quoi rêver
Y a des moments où le cynisme passe pour de l’intelligence, où l’indifférence passe pour de la sagesse
Mais je veux vous dire que je me sens privilégié de vivre ici, parmi vous
De partager ce territoire, ce bout d’histoire, cette culture et cette façon de vivre avec vous tous.
Vous êtes tous mes frères !

On passe beaucoup de temps à parler de tous ce qui nous sépare
Mais au jour de la Fête nationale, faudra parler aussi de tout ce qui nous unit
De tout ce qui est beau et joli dans cette vie que l’on se construit dans le nord-est de l’Amérique
De cette jeunesse à qui je voudrais qu’on laisse plus de place
De ces enfants que je voudrais entendre plus souvent
Parler de ces hommes doux et vaillant qui, l’espace d’une génération, sont devenus des pères exceptionnel
De ces femmes brillantes, courageuses qui, je vous l’annonce, sont les plus belles femmes du monde !

Faudra parler aussi de notre musique magistrale et prodigieuse, qui nous fait connaître partout sur la planète
Des ces chapiteaux jaunes et bleus qui se dressent partout dans le monde
Des ces motoneiges, de ces avions à réactions, de ces métros
De ces films qui prennent l’affiche partout sur le globe
De tout ce qui fait qu’aujourd’hui le Québec peut dire « À nous,  le monde ! »

Notre nation prend de plus en plus sa place sur la planète et sa belle voix se fait entendre clairement dans le concert des nations.

C’est la voix d’un peuple généreux, curieux et aventurier
La voix d’un peuple en survivance, créateur et talentueux
C’est une voix qui porte en elle la chaleur « torrieuse » de l’été et la grandeur  de l’hiver
Une voix qui porte la fougue de l’Amérique et l’élégance de l’Europe
Cette voix tant écoutée que Vigneault  n’aura jamais fini d’entendre
Cette voix qui vous dit qu’on est là, qu’on existe et que chacun est le bienvenu à notre table.

Cette même voix qui faisait dire à René Lévesque :
« On n’est pas un petit peuple, on est peut-être quelque chose comme un grand peuple »

Bonne Fête nationale !

Texte d’auteur

La mondialisation ne serait pas la même sans le Québec

Le premier passeport que j’aie eu en mains, à neuf ans, fut estampillé à une vitesse record. En quelques heures, il attestait de mon passage en Inde, en Chine, en URSS, en France, au Japon. Je n’étais pas en avion supersonique. Ce n’était pas moi qui avais fait le voyage autour du monde. C’était le monde qui s’était déplacé vers moi et vers le million de Québécois qui, en quelques semaines, avaient défilé, yeux éblouis, têtes pleines d’images et de sons, sur les toutes nouvelles îles de l’exposition universelle de Montréal. Pour des milliers d’entre eux, le passeport de l’Expo 67, qu’on faisait tamponner de pavillon en pavillon, fut leur tout premier.

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